Rencontre avec… David Bourgeois, Directeur de Bourgeois Plastiques à Bletterans

 » L’entreprise a été créée par mon grand-père en 1961 ; il s’agissait d’une société spécialisée dans les jouets en bois. Quelques années plus tard, il a cessé l’activité bois pour se concentrer sur l’activité plastique, alors en plein essor. Aujourd’hui, l’entreprise compte 25 salariés et produit des pièces principalement pour l’industrie automobile et l’électronique, par différents procédés (injection, thermoformage,…). 20% de la production part à l’export hors Europe.


+ Pourquoi être devenu sociétaire du Clus’Ter Jura ?
Dans le cadre d’un projet antérieur touchant à la plasturgie, Matthieu Grosset, Président du Clus’Ter Jura m’a proposé de faire partie du comité GoNoGo pour analyser et commenter l’avancement des projets. J’ai vécu cette expérience avec grand intérêt, et fais régulièrement partie depuis de ce comité. Le fait de prendre des parts sociales au Clus’Ter Jura a mûri petit à petit par la suite – j’en apprécie beaucoup l’approche et les méthodes de travail.

+ C’est quoi pour toi la coopération ?
Faire à plusieurs des choses que l’on ne ferait pas seul ! La coopération est un moteur énorme pour le territoire, qui s’éloigne de mon mode de fonctionnement professionnel « classique » et auquel je tiens.

+ Comment vois-tu l’avenir de ton entreprise, et plus largement pour le territoire ?
Les activités plastiques vont nécessairement devoir évoluer, suite aux problématiques environnementales globales et de déchets. Je ne crois pas que le plastique disparaisse totalement – c’est une matière dont la mise en forme est très peu énergivore et qui possède des propriétés remarquables et difficilement remplaçables. Mais certains de ses usages, nocifs, doivent être proscrits, et d’autres doivent évoluer ; sa revalorisation/son recyclage/son ré-emploi sont également à questionner.
Quant au territoire, le défi global à relever est énorme ! Le territoire jurassien a des atouts indéniables pour s’en sortir, « si on fait bien les choses » : il est relativement proche de pôles importants comme Lyon et Genève, et les Jurassiens ont de vraies valeurs humaines sur lesquelles on peut compter, comme la fiabilité.Les projets coopératifs auront leur rôle à jouer dans l’évolution et l’adaptation du territoire au contexte global ! «